« Mes récentes études me poussent à admettre que le peuple le plus proche des Akkylanniens sur le plan religieux est celui des Wolfen. Leur dévouement et leur abnégation n’ont plus d’égaux que ceux des Griffons envers Merin. Les années que j’ai passées auprès des enfants d’Yllia m’ont fait découvrir une nouvelle forme de croyance, basée sur l’investissement absolu et la soumission envers une déesse particulièrement exigeante. »
- Migaïl le Sélénite.
Vivant en marge de leurs frères, les Gardiens des Runes veillent sur les Wolfen sous leur protection. Chacune de leurs Runes représente l’un des membres de la meute. En associant celui-ci avec les signes disséminés dans la nature, un Gardien des Runes peut entrevoir le futur proche d’un Wolfen, fut-il glorieux ou funeste.
Cuirasse d'Yllia.
Poussant un hurlement de rage, le Nain Géant s’élança vers le Repenti, faisant décrire un mouvement vertical à sa hache de bataille. Le geste était parfait, pourtant une étrange force repoussa la lame juste avant qu’elle ne fracasse le crâne du Wolfen. Incrédule, le fils d’Uren contempla sa hache, puis les griffes de son ennemi profondément enfouies dans son ventre...
Présage aveugle.
La fureur de la bataille, l’odeur puissante du sang et de la clameur des mourants plongent bien souvent les Wolfen dans une transe sanguinaire qui les pousse à tuer sans se soucier de leur propre sort. Les Fidèles s’en remettent alors à la déesse Yllia pour protéger ses enfants, espérant que les suppliques suffiront à préserver la vie des leurs.