Avangorok l’Insaisissable, assis près d’un puits en compagnie de ses
hommes, vit Umran Kal s’avancer vers lui. Il portait son casque à la
main et son armure lui donnait une fière allure. Mais l’heure était
grave...
— « Raïk Avangorok.
— Raïk Umran Kal, répondit l’Insaisissable avec un respect qui ne lui
était pas coutumier.
— Tu sais ce qui est arrivé hier. Les Scorpions ont tué nos femmes, nos
enfants, nos jeunes frères. Leurs esprits crient vengeance. Chacal crie
vengeance. Bran-Ô-Kor crie vengeance. Nos bras porteront la justice et
le sang va couler. Seras—tu des nôtres ?
Avangorok attendait ce moment. L’échange de paroles n’était qu’une
formalité, les paquetages étaient déjà faits.
— « Assez rigolé, dit-il avec conviction. Maintenant, c’est la guerre. »
(Newsletter Rackham 01/2004).