Les Questeurs d’Achéron sont des êtres partiellement éthérés. Une partie d’eux mêmes est sur Aarklash, l’autre est dans le Royaume qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Ils se déplacent sur un tourbillon d’âmes dont les gémissements couvrent à peine les blasphèmes de leurs chants infernaux... On raconte que les Questeurs seraient les émissaires du pouvoir de Salaüel, le dieu d’Achéron.
Ils respectent la parole du plus puissant d’entre eux, le Coryphée, et ne rendent compte qu’à Feyd Mantis en personne. Les questeurs sont liés entre eux par la force de leurs liturgies diaboliques et forment les choeurs dont les chants lancinants résonnent dans les cathédrales maudites d’Achéron.
Cantique de Désolation.
Sous l’effet de cette lugubre magie, l’arme du Magicien se couvre de runes blasphématoires. Elle se met soudain à luire comme une gemme des Ténèbres. Les vibrations suraiguës que l’arme produit dès qu’on la touche déchirent armures et tympans avec la même facilité. La seule manière de s’en débarrasser est d’attendre que l’envoûtement se dissipe, ou d’arracher l’arme des mains du Magicien pour la jeter dans une étendue d’eau.
Distorsion.
Venu du coeur du champ de bataille, un chant empli de haine enfle et gronde. La mélodie perturbée va crescendo, hurlant sa rage jusqu’à atteindre son paroxysme et s’arrêter net.
La clameur des combats fait alors place à un silence angoissant... En interrompant si brutalement son orchestration, le Magicien a ouvert une brèche dans l’espace et le temps. La seule chose qu’il puisse faire durant ce court répit est de se déplacer. Cela est bien suffisant pour surprendre un ennemi en l’attaquant dans le dos.
Litanie mortelle.
Lorsqu’un Magicien de Circaeus entame une Litanie Mortelle, il est souvent suivi par d’autres voix morbides. Sa puissance est alors décuplée par la sournoise bienveillance des Ténèbres.
Dans sa voix résonne le rire des dieux maudits...
Psaumes de la folie.
La sinistre mélopée des Psaumes de la Folie plonge l’âme de la victime dans les affres de la démence.