Après avoir remporté d’innombrables victoires au cours des décennies et écrit le Codex du Fléau, Kaïn a été autorisé par les Pères des Maisons d’Achéron à fonder l’ordre des paladins noirs. Leur caste n’est pas nombreuse, mais s’est déjà forgée une terrible réputation au combat. Bon nombre de héros de la Lumière portent secrètement Kaïn et ses guerriers en estime, les considérant comme des adversaires aussi vaillants qu’eux... mais voués aux Ténèbres.
Le Poing de Kaïn.
Le Poing de Kaïn est le terrifiant fléau avec lequel le seigneur des paladins noirs a vaincu d’innombrables adversaires. Ses compagnons l’ont toujours vu avec cette arme dont il n’a jamais évoqué l’origine.
Kaïn n’a plus aucun souvenir de son existence avant la découverte de l’artefact sur un champ de bataille. Il a même oublié d’où il venait et quel est son véritable nom. L’arme maléfique, manifestation d’un pouvoir inhumain, s’est emparée de lui en même temps qu’il s’emparait d’elle. La légende du Fléau n’est pas celle d’un homme, mais celle d’une arme.
La version originale du Codex du Fléau des paladins noirs est empreinte de la dévotion de Kaïn et du pouvoir des dieux des Abysses.
Absolution de Salaüel.
Investi du pouvoir de la Lumière, le héros vengeur se frayait un chemin dans l’armée des Ténèbres. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Soudain, il fit face à l’émissaire des forces du Mal. Celui-ci esquissa un geste et l’accompagna de quelques paroles ironiques.
« Je t’absous, au nom de Salaüel, et t’ouvre à nouveau la voie de la mortalité. Puisses-tu avoir la sagesse de mieux choisir tes maîtres. »
Honneur des Paladins Noirs.
La Lame de Jugement de l’inquisiteur du Griffon traversa le plastron du paladin noir. « C’en est fini de toi. Repens-toi et tu mourras dans l’honneur.
- Nous mourrons tous deux avec honneur, car je t’emmène avec moi en enfer ! »