Le temps d'un scrupule (CHO#34).
Le seigneur des carnages observait le combat avec intérêt.
Malgré sa puissance et son instinct de tueur, il ne faisait aucun doute que le wolfen était en difficulté. Scrupule qui lui faisait face était l´un des meilleurs combattant des Impurs demi-elfes. Son style était un mélange de puissance et de ruse, tout en feintes et en bottes assassines. Mais derrière ce style tendu vers l´efficacité, le seigneur des carnages percevait le désir de faire souffrir et le plaisir de prolonger l´agonie de sa proie.
L´issue du combat ne faisait plus aucun doute. Lassé de jouer, Scrupule décapita son adversaire d´un ample coup d´épée.
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Scrupule a le meurtre dans la peau. Ses manières de dément ne sont toutefois qu’une façade : il est parfaitement lucide et ne souffre d’aucune affliction mentale qui excuserait les massacres dont il se rend coupable. Tout, à ses yeux, n’est qu’un jeu : la vie, la mort, le Rag’narok.
On raconte que Scrupule a joué un rôle crucial dans le ralliement des demi-elfes aux dévoreurs, en plaidant la cause de Vile-Tis auprès de son père, Morgar, Roi des Impurs.
Scrupule manie deux armes, Pitié et Clémence, forgées et enchantées par son frère, le magicien Velrys. Pitié porte le sceau de Scrupule : comme lui, sa soif de sang est inextinguible.
Scrupule manie l’ironie comme il assassine ses victimes : avec brio et ingéniosité. Deuxième fils de Morgar, Roi des Impurs, et frère du magicien Velrys, il s’est forgé une réputation de tueur amoral en éliminant homme, femme ou enfant, pour de l’argent ou pour le plaisir. Lorsque les Impurs ont rejoint les dévoreurs, Scrupule a trouve une nouvelle cause pour justifier et satisfaire ses pulsions de meurtre.
Scrupule a fait appel aux talents de Velrys, Prince des Impurs, pour forger les deux armes avec lesquelles il se jette à corps perdu dans le Rag’narok. La première, Clémence, porte le sceau de Velrys : comme lui, elle est d’une mortelle précision.