Avant de livrer bataille à l’ensemble des peuples d’Aarklash, les Dévoreurs sont avant tout en guerre avec les dieux. Ils perçoivent en eux des entités certes très puissantes, mais mortelles ! Ils auraient asservi tous les êtres de la Création sans autre but que de satisfaire leurs ambitions fratricides...
Les Fidèles de Vile-Tis sont redoutés pour leur esprit vandale. Ils n’honorent pas la Bête avec l’obédience qui caractérise les divinités orgueilleuses et cruelles : ils agissent de manière d’être le plus en accord possible avec leur propre nature et avec les idéaux guerriers de la Bête. Leur pouvoir de négation est tel, que la réalité semble se disloquer autour d’eux.
Talisman aux Cinq Lames.
A la nuit tombée, les Dévoreurs avaient pris d’assaut le temple de Daëlit. Les assassins Akkyshan rivalisaient de férocité avec les guerriers de Vile-Tys...
Styx, L’Apôtre de la Bête, se dirigeait vers l’autel de Lilith. Les prêtresses s’unirent pour l’arrêter, mais la seule présence du Profanateur suffit à estomper le pouvoir de la déesse en ces lieux. D’un revers de la main, Styx écrasa la tête de l’une des gardiennes. Les autres vestales, paralysées par l’impuissance, ne purent que contempler la dévastation de leur sanctuaire.
Désaveu mystique.
- « Ni tes Dieux ni ta Magie ne te viendrons en aide... Abandonne tout espoir, Danu se moque bien de ton destin ! »
Enoch ne prêta aucune attention aux paroles blasphématoires du Profanateur et acheva son Incantation. Mais pour tout javelot de Granit, il n’obtint qu’un flot de Mana désordonné et inoffensif.
Voracité de la Bête.
Les dévoreurs se parent de muselières et d’autres instruments contraignants pour éviter de céder à leurs pulsions carnassières pendant la bataille.
Ce n’est qu’à la fin de la celle-ci que les guerriers de Vile-Tis ôtent leurs masquent et célèbrent la victoire dans un effroyable banquet. Mais il arrive parfois que l’instinct soit le plus fort : un Dévoreur se jettera alors dans la mélée jusqu’à ce que le goût du sang apaise sa soif de destruction.
« Aucun sanctuaire ne m’est fermé, qu’il soit physique ou spirituel. »
- Nemetis le Sacrilège.