Comme Y’Anrylh, son ancêtre, le goût du meurtre coule dans les veines de Managarm. Autrefois, ses exploits suscitaient l’admiration et la crainte. Mais on ne trahit pas le sang ! Malgré les mises en garde d’Onyx, son compagnon d’armes, Managarm ne put résister à l’appel de la Bête. Les meilleurs guerriers du Trône des Etoiles vinrent tous se mesurer à elle pour mettre un terme à son déshonneur. Et c’est avec une perfidie née des révélations de Vile-Tis que Managarm les mit tous à genoux avant de les achever...
Ainsi privé de ses défenseurs, le Cercle de Pierre n’a pas pu résister à l’assaut des Ténèbres qui a entraîné sa destruction. Onyx et Managarm attendent désormais avec impatience le combat qui mettra un terme à la tragédie qui les unit.
le Rictus d'Y'Anrylh.
Y’Anrylh, maître du Trône des Etoiles bien avant Killyox, semait autrefois la terreur partout ou son regard cruel se posait. Les Bandelettes de Murmures prétendent que ses crimes lui auraient barré la route du repos éternel. Ses mains maculées de sang seraient désormais celles d’un Immortel...
Le mode de vie et la philosophie des Dévoreurs placent leurs femelles au même niveau que les mâles. Elles se battent aux côtés des guerriers apprennent les mêmes techniques que leurs congénères et partagent le festin qui suit chaque bataille. Exposer ainsi « celles qui donnent la vie » aux dangers du combat peut paraître paradoxal pour un peuple aussi peu nombreux, mais nul Disciple de la Bête n’accepterait de rester à l’écart du carnage !
Les Éclipsantes sont l’incarnation de l’instinct de prédation de Vile-Tis. Ces guerriers au regard empreint d’un puissant désir de mort ont développé de redoutables techniques de combat. Alliées à la férocité naturelle propre aux femelles Wolfen, ces bottes secrètes compensent le manque de puissance physique des Eclipsantes et les rendent aussi dangereuses que les mâles, sinon plus.
« Tout se déroulait pourtant selon mon plan. Grâce à mon sens inné de la stratégie, mes Gobelins étaient parvenus à isoler chaque combattant ennemi.
Mais contre toute attente, les dévoreurs parvinrent à retourner la situation grâce à l’une de leurs étranges guerrières.
Même cernée, cette furie déviait nos lames et trompait nos sens par des passes d’armes déroutantes. Tant et si bien que ses attaques sournoises finirent par avoir raison de plusieurs de mes meilleurs guerriers. A mon grand regret, je fus forcé d’ordonner une retraite stratégique... »
- Azzoth le Fourbe, Mémoires d’un conquérant.
Bien que son apprentissage soit des plus simples, la danse de l’Éclipse est l’une des dernières techniques que développent les Éclipsantes. Elle mêle les secrets martiaux des assassins combattants et ceux de Vile-Tis pour engendrer un effet aux frontières du surnaturel. L’Éclipsante qui emploie cette technique fait appel à son agilité autant qu’à sa force mentale pour défier les lois de la nature et esquiver les projectiles qui lui sont destinés, y compris ceux qu’un être normalement constitué ne pourrait jamais éviter.
Ce pouvoir se manifeste de différentes manières. Certaines Éclipsantes deviennent des ombres fugitives, d’autre semblent littéralement se téléporter ou laissent les balles caresser leur peau. Chacune des tueuses de Vile-Tis trouve en elle-même le secret de sa propre danse.