Kozakar fût, il y a bien longtemps, renié par ses pairs car il n'avait pas voulu tuer un cerf qui avait trouvé refuge dans sa hutte et qui avait reconnu en lui un protecteur de la nature. Pour châtiment, il dû assister à la mise à mort de cet animal par la meute.
Banni, il conserva la belle ramure du cerf et la porte aujourd'hui comme coiffe pour honorer la mémoire de ce noble animal qui lui inspira un si profond respect.
Reclus au fond des bois obscurs, il était à l'écoute de la nature, s'en était fait une alliée et il s'était éveillé à l'art du shamanisme pour en devenir un pratiquant chevronné.
Ressentant l'approche du chaos qui avait commencé à s’immiscer dans sa forêt en pervertissant les animaux et en putréfiant les plantes, il décida de partir en guerre contre ces forces maléfiques afin de protéger celle qui l'avait toujours chérie.
Aujourd'hui, bien que vivant en solitaire, sa grande force et son grand pouvoir tiré de la nature l'on fait remarquer au sein de plusieurs meutes qui le reconnaissent à nouveau comme l'un des leurs en participant à ses combats.
Certains jeunes, par respect envers la voie qu'il a choisi, lui reconnaissent une sagesse égale à celle d'un chef de meute et viennent passer des lunes entières à l'accompagner dans la forêt pour s'éveiller à l'écoute de la nature.